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L'Union africaine évoque la flambée de violence au Soudan du Sud

Le président soudanais Omar al-Bashir (à droite) est arrivé samedi à Kigali pour participer au sommet de l'Union Africaine dimanche. [Keystone - Ssuuna katera]
Le président soudanais Omar al-Bashir (à droite) est arrivé samedi à Kigali pour participer au sommet de l'Union Africaine dimanche. - [Keystone - Ssuuna katera]
Les chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser "le déploiement d'une force régionale de protection" au Sud-Soudan, dimanche lors d'un sommet à Kigali.

Les participants ont demandé l'ouverture d'une enquête sur la flambée de violence qui a frappé Juba du 8 au 11 juillet et appelé au déploiement d'une "force régionale de protection" au Soudan du Sud.

Cette force aurait pour objectif de "séparer les parties en conflit (...), protéger les populations civiles et pacifier la capitale sud-soudanaise, dans le cadre d'un renforcement de la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss), selon un communiqué.

"Je tiens à rappeler au président Salva Kiir et à son vice-président Rieck Machar leur responsabilité dans cette tragédie que traverse leur jeune nation", a lancé Idriss Déby, le président du Tchad, également président en exercice de l'UA, lors de la cérémonie d'ouverture du sommet.

Moins dépendants des donateurs

Les chefs d'Etat ont par ailleurs adopté le principe d'une taxe sur les importations pour financer l'organisation panafricaine et réduire sa dépendance vis-à-vis des pays donateurs.

Cette nouvelle taxe de 0,2% doit s'appliquer à toutes les importations des 54 Etats membres de l'UA, à l'exclusion de certains biens de première nécessité qui restent à déterminer.

ats/nn

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