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Le lien du tueur de Nice avec les réseaux terroristes pas encore établi

Un mémorial disposé sur le lieu du drame, la Promenade des Anglais à Nice. [EPA - Olivier Anrigo]
Un mémorial disposé sur le lieu du drame, la Promenade des Anglais à Nice. - [EPA - Olivier Anrigo]
L'enquête sur l'attentat du 14 juillet à Nice n'a pas encore permis d'établir des liens entre le tueur et "les réseaux terroristes", a affirmé lundi le ministère français de l'Intérieur.

Ses liens notamment avec le groupe djihadiste Etat islamique qui a revendiqué l'attaque ne sont "pour l'instant ne sont pas établis par l'enquête", a déclaré lundi le ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve avant un hommage national aux 84 victimes de l'attaque de Nice.

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"Le mode opératoire emprunte totalement à ce que sont les messages de Daech", a toutefois déclaré le ministre à la radio RTL. "On ne peut pas exclure qu'un individu déséquilibré et très violent (...) ait été à un moment, dans une radicalisation rapide, engagé dans ce crime absolument épouvantable", a-t-il ajouté.

L'enquête se poursuit

Mais l'enquête progresse: un des suspects placés en garde à vue a été libéré lundi matin, selon une source judiciaire citée par Francetvinfo. Trois des six personnes ont été transférées à Levallois-Perret, près de Paris, pour être interrogées dans les locaux de Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon cette source.

L'attaque a été commise par un Franco-Tunisien de 31 ans, qui a foncé au volant de son camion sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais à l'occasion des festivités du 14-Juillet, faisant 84 morts et plus de 300 blessés.  

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jvia avec afp

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De nouvelles frappes françaises

La France a effectué deux frappes aériennes contre des positions du groupe Etat islamique au Proche-Orient après l'attentat de Nice jeudi soir. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'a déclaré lundi matin.

"Nous poursuivons l'action à l'extérieur contre Daech, là où est le creuset de Daech, en Irak et en Syrie", a-t-il dit à l'issue d'un conseil de défense à l'Elysée.

"Nos forces continuent à frapper, elles l'ont fait avant-hier, elles l'ont fait encore cette nuit pour contribuer dans la coalition à éradiquer définitivement le cancer de Daech", a-t-il ajouté sans autre précision sur les cibles.