Toulouse, Strasbourg ou Avignon, des minutes de silence ont été observées dans plusieurs villes de France après l'attentat du 14 juillet. L'émotion était particulièrement vive à Nice, où les hommages ont eu lieu sur la Promenade des Anglais, le lieu du drame.
Une foule compacte avait envahi l'avenue du bord de mer, où de nombreuses gerbes de fleurs avaient été déposées. Les cloches de la ville ont sonné le glas et un coup de canon a marqué le début de la minute de silence. Les responsables politiques ont ensuite entonné une Marseillaise. Fouille et contrôles stricts, un important dispositif de sécurité avait été mis en place.
Manuel Valls hué
A son arrivée et à son départ de Nice, le Premier ministre Manuel Valls a été hué avec des cris appelant à sa démission et à celle de François Hollande, ont rapporté les médias. Le chef du gouvernement était accompagné de la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Ma place était d'être parmi les Niçois
En réaction, Manuel Valls a dénoncé des sifflets "indignes" et non spontanés d'une "minorité". "La colère des Français, la peur, le désespoir, c'est à moi, c'est à nous de les prendre sur nos épaules. Des enfants sont morts, des familles ont été déchirées par la barbarie. Ma place était d'être parmi les Niçois. Mais il faut de la dignité", a-t-il dit à Nice Matin.
Le Samu, les pompiers et les policiers ont eux été ovationnés et longuement applaudis, rapporte le quotidien Nice-Matin.
Hollande à Paris
François Hollande était lui resté à Paris pour cet hommage. Le président s'est rendu place Beauvau, siège du ministère de l'Intérieur, pour un nouveau conseil de sécurité et il a observé une minute de silence en compagnie de Bernard Cazeneuve devant le bâtiment.
Toujours à Paris, l'Assemblée nationale a aussi rendu hommage aux victimes de l'attentat, a rapporté son président Claude Bartolone, alors que des dizaines de personnes s'étaient réunies sur la place de la République.
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boi