Donald Trump a été officiellement désigné mardi à Cleveland par le Parti républicain comme son candidat, à l'issue d'un vote où le milliardaire a recueilli le soutien de la majorité (1237) des délégués.
Acte de procédure autant que symbolique, mais cap nécessaire pour emporter l'investiture officielle d'un parti, ce vote a une issue prédéterminée par le résultat des primaires: l'homme d'affaires, qui n'assistait pas au vote, était assuré d'obtenir la majorité des voix.
Donald Trump acceptera formellement cette investiture jeudi, lors d'un grand discours.
Suspense entretenu par les anti-Trump
Les délégués républicains anti-Trump avaient entretenu le suspense sur un éventuel mouvement de protestation pendant le vote et, peu auparavant, les délégations de Washington D.C. et de Virginie débattaient de l'attitude à adopter.
Mais finalement le vote, qui a duré environ une heure, s'est déroulé sans histoires.
Une issue heureuse qui va permettre à Donald Trump et au parti de tourner la page après un début de convention chaotique lundi. Les travaux ont été perturbés par les cris des opposants et Melania Trump, l'épouse du candidat, a été accusée d'avoir copié un texte de Michelle Obama datant de 2008 pour certains passages de son discours de soutien prononcé lundi.
>> Lire : Melania Trump accusée d'avoir plagié un discours de Michelle Obama
agences/nn
Hillary Clinton, l'ennemie qui rassemble
Les républicains ont tenté d'oublier leurs divisions en ciblant une ennemie commune: la démocrate Hillary Clinton.
"Enfermez-la!", ont-ils lancé spontanément à quatre reprises lors d'un discours au vitriol de Chris Christie, gouverneur du New Jersey et ancien procureur fédéral, en forme de réquisitoire contre l'ancienne chef de la diplomatie de Barack Obama.
Énumérant les échecs supposés de la diplomatie américaine en Libye, Syrie, Iran, Nigeria, Russie ou Chine, Chris Christie a demandé: "Est-elle coupable ou non coupable?"
"Coupable!", a répondu la salle.