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Violences et interpellations en région parisienne après la mort d'un jeune

La préfecture de Beaumont-sur-Oise a déployé un important effectif policier pour faire face à la gronde. [AFP - Patrick Seeger]
La préfecture de Beaumont-sur-Oise a déployé un important effectif policier pour faire face à la gronde. - [AFP - Patrick Seeger]
Après la mort d'un jeune homme mardi, des violences ont éclaté dans une banlieue au nord de Paris pour la deuxième nuit consécutive, donnant lieu à huit interpellations.

"Huit individus ont été interpellés", a indiqué un responsable de la préfecture de Beaumont-sur-Oise. "Certains pour jets d'objet incendiaires sur les forces de l'ordre, d'autres qui tentaient d'incendier un bâtiment public".

Ces violences font suite à la mort d'un homme de 24 ans lors de son interpellation par les gendarmes mardi après-midi. Suspecté dans une affaire d'extorsion de fonds, cet homme aurait fait "un malaise cardiaque" et est décédé, selon le parquet.

180 policiers mobilisés

La "situation est tendue mais maîtrisée compte tenu du dispositif robuste mis en place", a ajouté la préfecture. Quelque 180 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés depuis mercredi, après un premier épisode de violences dans la nuit de mardi à mercredi.

Cinq gendarmes avaient alors été légèrement blessés au "cours d'affrontements". Les forces de l'ordre avaient essuyé des "tirs d'armes à plomb".

Neuf véhicules, dont deux de la police municipale, avaient été incendiés, et quatre bâtiments publics dégradés.

ats/sbad

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Manifestants dispersés

Une journaliste a constaté sur place que des habitants, qui s'étaient regroupés pour manifester et demander des explications sur la mort du jeune homme, ont été violemment dispersés au gaz lacrymogène.

La gendarmerie est sortie et a gazé et matraqué tout le monde sans sommation.
#BeaumontSurOise pic.twitter.com/B5oW6FltKq

— Sihame Assbague (@s_assbague) 20 juillet 2016