En début de journée, une traditionnelle cérémonie a réuni le roi Philippe, la reine Mathilde et leurs quatre enfants, ainsi que des membres du gouvernement dans une cathédrale de Bruxelles.
De nombreux policiers avaient été postés autour de l'édifice et des snipers avaient aussi été appelés par crainte d'attentat, une semaine tout juste après l'attaque qui a endeuillé la Fête nationale française à Nice.
Mercredi soir déjà, 12'500 personnes avaient assisté au traditionnel bal national dans la capitale, aussi sous haute sécurité.
De nouvelles mesures de sécurité
Il n'y a toutefois pas de signes faisant penser à une risque concret d'attentat, mais les autorités considèrent la menace comme possible après les attentats de Bruxelles en mars. Le Premier ministre Charles Michel a annoncé de nouvelles mesures après Nice, mais n'a pas donné de détails supplémentaires. Des blocs de béton ont ainsi été installés par endroits pour éviter l'entrée de véhicules.
Le traditionnel défilé militaire dans les rues de Bruxelles cristallise en premier lieu l'inquiétude des autorités.
Appel du roi Philippe
Mercredi, dans son allocution, le roi Philippe avait appelé à l'unité du pays dans une année si particulière pour le pays et le continent: "Nous avons traversé ensemble de rudes épreuves, les attentats qui nous ont durement touché nous laissent avec un sentiment d'insécurité", a notamment déclaré le monarque.
boi