L'Etat français avait annoncé en février son intention de se retirer de six des huit lignes de train de nuit et avait invité de nouveaux opérateurs ferroviaires à se manifester pour proposer "de nouveaux schémas d'exploitation innovants".
Aucun candidat ne s'étant manifesté, le gouvernement a confirmé cette décision jeudi en précisant cependant dans un communiqué "reste(r) à l'écoute de toute offre de reprise" ou de proposition de financement de la part des régions.
Sursis pour deux lignes
Le service devrait donc s'interrompre le 1er octobre sur les liaisons nocturnes entre Paris et la Savoie, entre la capitale et Albi, ainsi que celles permettant de gagner Nice et Port-Bou (Espagne) depuis Strasbourg ou Luxembourg.
Deux autres lignes bénéficient d'un sursis, jusqu'au 1er juillet 2017 pour Paris-Tarbes-Hendaye et jusqu'au 1er octobre 2017 pour Paris-Nice.
reuters/mre
Pertes et fréquentation en baisse
L'offre de nuit représente 25% du déficit de l'activité des trains d'équilibre du territoire (TET) alors qu'elle ne transporte que 3% des passagers.
Sa fréquentation a baissé de 25% depuis 2011 et chaque billet vendu nécessite plus de 100 euros de subventionnement public en moyenne, d'après le secrétariat d'Etat aux Transports.