Le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire en avril 2014 pour escroquerie, abus de bien social, complicité et recel de ces délits visant le financement des campagnes du FN pour l'élection présidentielle et les législatives de 2012.
L'enquête a porté sur les liens financiers entre le FN et d'une part Jeanne - le micro-parti de Marine Le Pen - et de l'autre Riwal, la société qui fournissait le matériel de campagne du FN.
Marine Le Pen déjà entendue
Les juges cherchent à savoir si les deux premiers n'ont pas profité de facilités de paiement offertes par la troisième dans le cadre de campagnes électorales, ce que conteste le Front national.
Marine Le Pen a été entendue sous le statut de témoin assisté. Les réquisitions du parquet concernant le Front national portent sur les chefs de recel d'abus de biens sociaux et complicité d'escroquerie.
reuters/mre