Depuis 1922, les habitants de la République d'Irlande et du Royaume-Uni jouissent de la liberté de circulation entre les deux entités. Ce dans le cadre de la Zone commune de voyage qui prévoit des contrôles minimaux aux frontières.
Or, lors d'un Conseil britannico-irlandais réuni en urgence vendredi pour évoquer les conséquences du Brexit, les dirigeants irlandais et nord-irlandais ont jugé crucial de ne pas mettre en place de contrôles le long de la frontière terrestre de 500 km qui sépare le Royaume-Uni de l'Irlande. Cette dernière est membre de l'Union européenne (UE).
Difficultés rencontrées
"Il existe des moyens modernes d'éviter des frontières rigides", a déclaré le Premier ministre irlandais Enda Kenny à l'issue de la réunion organisée à Cardiff, au Pays de Galles.
"Nous rencontrons des difficultés, mais je m'attends à ce que la Zone commune de voyage soit préservée", a-t-il expliqué. L'Irlande du Nord, l'Ecosse et Londres se sont prononcés majoritairement contre le Brexit.
ats/fme
Pour Boris Johnson, il ne faut pas confondre Brexit et isolationnisme
Le Royaume-Uni va être encore plus actif dans le monde, a promis vendredi à l'ONU le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson. Brexit ne veut pas dire isolationnisme, a-t-il affirmé.
Le chantre du Brexit a rejeté toute comparaison avec le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump et sa priorité donnée à l'Amérique. Il s'adressait à la presse lors d'une visite aux Nations unies.
Sortir de l'Union européenne "signifie que nous allons être davantage tournés vers l'extérieur, plus engagés et enthousiastes que jamais sur la scène internationale".