Les forces de l'ordre ont un temps cru, sur la base de témoignages, que trois tireurs étaient en fuite. Il s'est avéré finalement qu'un seul homme était l'auteur des coups de feu qui ont également blessé 16 personnes: un jeune Germano-Iranien de 18 ans aux motivations non élucidées. Il s'est donné la mort après la fusillade.
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Face au danger, la police de Munich a appelé les habitants de la troisième ville d'Allemagne, qui compte 1,5 million d'habitants, à rester chez eux.
Les rues se sont alors rapidement vidées tandis que les transports urbains étaient temporairement interrompus dans cette ville d'ordinaire très animée, qui abrite le siège de nombre de fleurons de l'économie allemande.
Trains et métros interrompus
Pendant plusieurs heures, plus aucun métro ni train régional n'a circulé, et des hélicoptères ont survolé le nord de la ville où se situe le centre commercial visé, à quelques encablures du stade où se sont déroulés les Jeux olympiques de 1972.
Les trains de grandes lignes s'arrêtaient en banlieue, la gare centrale de la capitale bavaroise ayant elle aussi été évacuée.
Plusieurs bars et cafés ont rapidement baissé leur rideau, tandis que la télévision allemande diffusait des images de rues désertes.
Solidarité mise en place
A l'image de ce qui s'était produit à Paris le 13 novembre 2015, des hôtels et des habitants ont proposé des hébergements sur les réseaux sociaux aux personnes bloquées à Munich.
La solidarité s'est organisée autour du hashstag #offenetür ("porte ouverte"), quartier par quartier:
"Nous sommes 4 Danoises à la recherche d'un endroit pour passer la nuit. Nous sommes actuellement dans un café au 11, rue Luitpold Brienner"
"Vous pouvez venir chez nous: 48, rue Barer"
"Rue Dachauer / croisement avec l'allée Landsberger. Ecrivez-moi juste un message direct"
afp/tmun