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Le Parti démocrate américain accusé de partialité durant les primaires

Une fuite d'e-mails a donné naissance à une polémique selon laquelle le Parti démocrate américain aurait fait preuve de partialité au détriment de Bernie Sanders.
Une fuite d'e-mails a donné naissance à une polémique selon laquelle le Parti démocrate américain aurait fait preuve de partialité au détriment de Bernie Sanders.
Wikileaks a rendu publics vendredi des milliers d'e-mails échangés par des responsables démocrates, donnant naissance à une polémique sur la possible partialité du parti durant la campagne des primaires pour la Maison Blanche.

Le 5 mai, le directeur financier du Parti démocrate a demandé dans un e-mail à des collaborateurs de désigner "quelqu'un pour questionner [Bernie Sanders] sur ses croyances".

"Il s'est cantonné à dire qu'il a un héritage juif. Je pense avoir lu qu'il est athée. Cela pourrait faire plusieurs points de différences (...)", écrit-il, sous-entendant que le sénateur du Vermont pourrait être affaibli s'il était athée.

"Il ne va pas devenir président"

Durant la campagne des primaires démocrates, Bernie Sanders a souvent accusé le parti de partialité. Il a notamment affirmé que s'il était élu président, il ne reconduirait pas l'actuelle présidente du parti Debbie Wasserman-Schultz à son poste.

Une déclaration qui a généré un échange d'e-mails, tranché ainsi par Debbie Wasserman-Schultz elle-même: "C'est une histoire absurde. Il ne va pas devenir président". La fuite de 19'252 courriels intervient à deux jours du début de la convention démocrate.

afp/ptur

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Donald Trump s'empare de la polémique

Les opposants à Hillary Clinton se sont immédiatement emparés de la polémique, Donald Trump en tête.
Le candidat républicain a tweeté que "les emails du parti démocrate qui ont fuité montrent les intentions de détruire Bernie Sanders". "Se moquer de son héritage et bien plus. En ligne sur Wikileakes (sic), vraiment brutal. Truqué", a-t-il ajouté.

Leaked e-mails of DNC show plans to destroy Bernie Sanders. Mock his heritage and much more. On-line from Wikileakes, really vicious. RIGGED

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 23 juillet 2016