L'état d'urgence est validé par 45% des personnes interrogées lors du sondage. Un pourcent des sondés ne se prononcent pas.
Alors que la polémique s’amplifie sur les moyens mis en œuvre le 14 juillet à Nice pour sécuriser le feu d’artifice, "les Français semblent faire preuve d’un certain fatalisme sur le sujet" note BVA.
Près de huit Français sur 10 (78%) jugent en effet qu'aucune mesure n'empêchera les attentats, tandis qu'un Français sur cinq (21%) estime au contraire qu'on peut empêcher de tels actes en s'en donnant les moyens.
Priorité numéro un: la lutte contre la radicalisation
Les personnes sondées estiment par ailleurs à 86% que la lutte contre la propagande djihadiste et la radicalisation doit être la priorité numéro un du gouvernement, avec la sécurité intérieure (75%) et la surveillance des réseaux sociaux (63%).
Instauré immédiatement après les attentats du 13 novembre 2015, l'état d'urgence a été plusieurs fois reconduit depuis. Il vient d'être prolongé de six mois en réaction à l'attentat de Nice.
reuters/ptur