"Nous devons continuer de faire tout ce que nous pouvons pour limiter et contrôler strictement l'accès à des armes létales", a dit le ministre allemand de l'Economie et vice-chancelier, Sigmar Gabriel, au groupe de média Funke Mediengruppe.
Les autorités cherchent à savoir comment le jeune homme germano-iranien s'est procuré une arme, en dépit de signes montrant qu'il souffrait de troubles psychologiques importants et alors même que la législation allemande en la matière est l'une des plus restrictives d'Europe, selon le centre de recherche du Congrès américain.
"Le contrôle des armes est une question importante", a dit le vice-chancelier au groupe de presse.
Réexaminer les lois sur la vente d'armes
Neuf personnes ont trouvé la mort vendredi, ainsi que le tireur, un adolescent de 18 ans qui s'est suicidé. La fusillade de Munich est la troisième attaque violente commise contre des civils en Europe de l'Ouest en huit jours, et la deuxième en Allemagne.
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Le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière a dit pour sa part dans une interview à Bild am Sonntag, qu'il prévoyait de réexaminer les lois encadrant la vente d'armes après la fusillade, et de les améliorer si nécessaire.
La législation sur les armes à feu est déjà très stricte en Allemagne, a dit Thomas de Maizière, la jugeant adaptée. "Nous devons évaluer avec beaucoup d'attention si des changements législatifs sont nécessaires, et dans quel domaine", a-t-il dit dans une interview publiée dimanche.
L'Europe débat également de nouvelles directives en la matière, a-t-il ajouté.
reuters/fme