L'ancienne secrétaire d'Etat, qui espère succéder à Barack Obama et devenir la première femme présidente des Etats-Unis, devra pour ce faire l'emporter face au républicain Donald Trump lors du scrutin du 8 novembre.
Bernie Sanders tacle Donald Trump
Devant ses partisans un peu plus tôt lundi, en marge lundi de la convention démocrate, Bernie Sanders, battu lors de la primaire démocrate par l'ex-secrétaire d'Etat, a toutefois réaffirmé que les Etats-Unis devaient élire Clinton à leur tête. Donald Trump, le candidat républicain, "est un danger pour l'avenir de notre pays et doit être battu", a-t-il poursuivi.
Le sénateur du Vermont a pourtant contribué lui-même au malaise en réclamant et obtenant dimanche la démission de la présidente du Parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz, après la publication par WikiLeaks de plus de 19'000 courriels semblant confirmer que la direction du parti avait une préférence pour Hillary Clinton et a cherché à saborder sa propre campagne.
> L'analyse de Pierre Gobet dans le 19h30
Face à ses partisans, lundi, il a dû s'employer à apaiser leur colère sans parvenir toutefois à éviter les sifflets. Et lorsqu'il a accusé Trump d'être "une brute et un démagogue", une voix dans l'assistance a répliqué "Hillary aussi" tandis qu'une autre criait: "Elle a volé l'élection !" et qu'une partie des présents reprenaient en choeur "Nous voulons Bernie".
La convention, qui s'étend sur quatre jours en présence de près de 5000 délégués, doit officialiser l'investiture de Hillary Clinton comme candidate à l'élection présidentielle du 8 novembre.
> Les explications de Philippe Revaz dans Forum
Trump vainqueur dans un sondage CNN
Investi la semaine dernière à Cleveland dans l'Ohio par le Parti républicain, Donald Trump a pratiquement refait son retard sur sa rivale démocrate dans les intentions de vote selon le dernier sondage Reuters/Ipsos. Un sondage CNN/ORC lui donne même trois points d'avance, à 48% contre 45%. Et le magnat new-yorkais de l'immobilier a largement commenté le climat délétère qui a précédé l'ouverture de la convention démocrate.
Debbie Wasserman Schultz, qui s'exprimait lundi quelques heures avant l'ouverture officielle de la convention devant des délégués de son Etat, la Floride, s'est fait huer. Des manifestants ont brandi sous ses yeux des pancartes portant le nom de Bernie Sanders ou la simple mention "E-MAILS".
Reuters/afp/olhor
Michelle Obama attendue à la tribune
Outre Bernie Sanders, la Première dame Michelle Obama ainsi que la sénatrice Elizabeth Warren, ancienne professeur de droit à Harvard et farouche militante anti-Wall Street, sont attendus à la tribune au premier jour de cette convention.