Moscou, allié du président syrien Bachar al-Assad, et Washington se sont mis d'accord sur une coopération accrue et des "mesures concrètes" destinées à sauver la trêve en Syrie et à combattre les djihadistes, notamment ceux du groupe Etat islamique (EI).
Mais ce projet, qui pourrait comprendre une coopération entre les militaires américains et russes sur place, suscite le scepticisme d'un certain nombre de responsables à Washington, réticents à partager avec Moscou des renseignements sur la Syrie.
La question épineuse de la transition
Et le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a jugé lundi que la Russie était encore "loin" des positions des Etats-Unis sur un certain nombre de dossiers, dont la mise en place d'une transition politique qui verrait le retrait de Bachar al-Assad et le ciblage non pas de l'opposition modérée, mais des "extrémistes".
De son côté, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura espère relancer des pourparlers de paix en août, après l'échec de deux sessions de négociations cette année.
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afp/kkub