La France gagnera la guerre contre le terrorisme, assure François Hollande
La France gagnera la guerre contre le terrorisme en faisant "bloc", a déclaré mardi lors d'une allocution télévisée le président François Hollande après l'assassinat d'un prêtre revendiqué par le groupe Etat islamique.
"Face à cette menace, qui n'a jamais été aussi grande en France comme en Europe, le gouvernement fait preuve d'une détermination absolue", a assuré le chef de l'Etat lors d'une déclaration à l'Elysée. "Il mobilise tous les moyens humains et matériels."
"Le gouvernement applique et appliquera avec la plus extrême fermeté les lois que nous avons fait voter", dont la capacité est amplifiée par la prolongation de l'état d'urgence, a-t-il ajouté.
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Pas de durcissement des législations
François Hollande a toutefois refusé toute dérogation aux règles constitutionnelles: "Mais je le dis clairement: restreindre nos libertés (...) n'apporterait pas d'efficacité dans la lutte contre le terrorisme et affaiblirait à coup sûr la cohésion si précieuse de notre nation".
Selon lui, la France "doit éviter les surenchères, les polémiques, les amalgames, les suspicions."
Le président a renouvelé son appel à "faire bloc" face une guerre qui sera longue et face à laquelle la démocratie constitue selon lui "un bouclier".
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agences/kg
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L'Union européenne assure la France de sa "solidarité contre la barbarie"
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a prôné "solidarité et coopération en Europe pour combattre la barbarie", dans une lettre de condoléances adressée mardi soir à François Hollande.
"Plus que jamais, partout en Europe, la solidarité et la coopération seront essentielles pour combattre la barbarie et faire prévaloir nos valeurs communes", a écrit le Luxembourgeois.
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a également offert sa "solidarité" et ses condoléances à "toutes les familles des victimes, à la France, ainsi qu'à l'Église catholique".