"Il y a huit ans, Hillary et moi étions rivaux. C'était dur, croyez moi. (...) Elle n'abandonne jamais, jamais. (...) C'est pour ça que je peux le dire en toute confiance, il n'y a jamais eu de meilleure personne, aucun homme, ni moi, ni Bill (Clinton) pour occuper la fonction de présidente des Etats-Unis", a clamé Barack Obama dans un discours de 45 minutes lors de la convention démocrate à Philadelphie.
Il n'y a jamais eu de meilleure personne, aucun homme, ni moi, ni Bill pour occuper la fonction de présidente des Etats-Unis
L'actuel président a loué les qualités "uniques" de l'ancienne secrétaire d'Etat. "Elle est la seule à croire à un avenir des Etats-Unis" fait de "noirs, blancs, latinos, asiatiques, (...) réunis sous la bannière de ce grand pays que nous aimons", a-t-il lancé.
"Je vous le promets, notre force, notre grandeur ne dépendent pas de Donald Trump a-t-il ajouté, en qualifiant le milliardaire de "sauveur auto-proclamé". Selon lui, la nature même de la démocratie américaine est en jeu lors de l'élection présidentielle de novembre.
Barack Obama a soutenu que la convention républicaine de la semaine dernière n'était "ni républicaine, ni conservatrice", mais uniquement "une vision pessimiste d'un pays où chacun s'oppose aux autres". A contrario, le premier président noir des Etats-Unis s'est dit "plus optimiste que jamais pour l'avenir de l'Amérique".
Joe Biden encore plus incisif
Mais les flèches les plus acérées contre le milliardaire ont été décochées par Joe Biden. Le vice-président a jugé que Donald Trump était le candidat à la présidentielle le moins bien préparé de l'histoire des Etats-Unis. Il a assuré qu'il n'avait réponse à rien, provoquant la moquerie du public, qui a répété "has no clue".
Le sénateur Tim Kaine, qui a formellement accepté cette nuit à Philadelphie sa candidature à la vice-présidence, a résumé les critiques en une formule ciselée: "Vous ne pouvez pas croire un seul mot qui sort de la bouche de Donald Trump. Notre pays est trop grand pour être confié à un beau parleur aux promesses creuses, un bulldozer adepte de l'auto-promotion".
"Je suis New-Yorkais, et je sais reconnaître un escroc quand j'en vois un", a assuré un autre milliardaire, Michael Bloomberg, ex-maire de New York républicain. L'actrice Sigourney Weaver est elle aussi monté sur l'estrade pour stigmatiser un candidat qui ignore "les faits et la science".
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agences/nn/bri