Le Conseil d'Etat français a estimé que "ni la loi autorisant cette vidéosurveillance, ni son application au requérant ne portaient une atteinte excessive à la vie privée de l'intéressé".
Le Conseil d'Etat a également relevé que "cette mesure se justifiait par le contexte d'attentats terroristes en France et la présomption que le requérant bénéficie du soutien d'une organisation terroriste internationale".
Débouté en première instance
En première instance, Salah Abdeslam avait été débouté le 15 juillet par le tribunal administratif de Versailles de sa demande de suspension en urgence de sa vidéosurveillance. Il avait donc fait appel devant le Conseil d'Etat, un appel examiné jeudi matin par l'institution.
Salah Abdeslam est placé à l'isolement, sous vidéosurveillance permanente, dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), où il est incarcéré depuis le 27 avril. Il considérait que ce système portait atteinte à sa vie privée.
Reuters/olhor