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Hillary Clinton accepte l'investiture démocrate pour la présidentielle

Le discours d'Hillary Clinton analysé par notre correspondant
Le discours d'Hillary Clinton analysé par notre correspondant / L'actu en vidéo / 2 min. / le 29 juillet 2016
Hillary Clinton a formellement accepté jeudi de représenter le Parti démocrate à l'élection présidentielle des Etats-Unis. Elle affrontera le 8 novembre prochain le républicain Donald Trump.

"C'est avec humilité, détermination et une confiance sans limites dans la promesse de l'Amérique que j'accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis!", a lancé l'ancienne secrétaire d'Etat de 68 ans sous un tonnerre d'applaudissements.

"Je serai la présidente des démocrates, des républicains, des indépendants", a-t-elle martelé en clôture de la convention démocrate à Philadelphie.

Elle en a profité pour se moquer de son adversaire républicain Donald Trump, qui veut sauver le pays "à lui seul". "Surtout, ne croyez pas quelqu'un qui dit: 'Je peux le faire tout seul'", a déclaré l'ex-première dame.

"Un homme qu'on peut appâter avec un tweet n'est pas un homme à qui on peut faire confiance avec des armes nucléaires", a également déclaré Hillary Clinton dans son discours relayé sur Twitter par son équipe.

"Je vous ai entendus"

Elle a également fait un appel du pied aux partisans de son ancien rival à la primaire démocrate, le sénateur du Vermont Bernie Sanders, soulignant que le pays avait besoin de "leur énergie et de leurs idées".

"Je veux remercier Bernie Sanders. Et vous qui l'avez soutenu, ici et à travers le pays, je veux que vous sachiez que je vous ai entendus", a-t-elle déclaré.

ats/fb

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Agir sur les sondages

Hillary Clinton espérait avant son intervention que son grand oral de jeudi lui donnera une impulsion, alors que Donald Trump l'a rattrapée dans les sondages.

Plus de 55% des Américains ont une opinion défavorable d'elle, selon les enquêtes d'opinion, une cote très dégradée durant les primaires, sous les coups de boutoir des républicains et de son ex-rival Bernie Sanders.