L'exécutif était sous pression depuis que le président Béji Caïd Essebsi a souhaité un cabinet d'union nationale il y a deux mois.
Comme prévu, les députés ont majoritairement désavoué le gouvernement, 118 votant contre, 3 pour et 27 s'abstenant. Le vote ouvre la voie à la formation d'un nouvel exécutif.
Si la Tunisie a réussi sa transition politique après la révolution de 2011, son économie est en crise. Le pays a également été visé par plusieurs attaques djihadistes sanglantes.
Poussé à démissionner
Le Premier ministre tunisien Habib Essid, un indépendant, n'avait pas été informé de l'initiative d'un gouvernement d'union par le chef de l'Etat. Il a d'abord dit être prêt à démissionner si l'intérêt du pays l'exigeait. Il a ensuite annoncé qu'il ne partirait que si le Parlement lui retirait sa confiance.
Applaudi à plusieurs reprises pendant son discours, il a de nouveau évoqué des pressions pour le pousser à démissionner et dénoncé une manoeuvre pour se débarrasser de lui.
ats/sey