"Nous allons introduire une petite réforme constitutionnelle (au Parlement) ", a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision A-Haber. Pour être adopté, le texte devra recueillir une majorité des deux tiers, obligeant le gouvernement islamo-conservateur de l'AKP à avoir besoin du soutien de certains partis d'opposition.
Deux de ces derniers ont rencontré Erdogan il y a quelques jours. Ils s'étaient dit prêts, selon le Premier ministre Binali Yildirim, à travailler sur un changement de la Constitution.
Fermeture des écoles militaires
Le président turc a par ailleurs annoncé samedi son intention de fermer toutes les écoles militaires et de les remplacer par une université nationale chargée de former les forces armées.
Ces déclarations interviennent alors qu'Ankara a procédé cette semaine à un important remaniement de l'armée, dont près de la moitié des généraux - soit 149 - ont été limogés après la tentative de coup d'État militaire de la nuit du 15 au 16 juillet.
ats/sey
18'699 personnes placées en garde à vue
Instauré peu après le putsch manqué, l'état d'urgence pourrait être prolongé, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Depuis le 15 juillet, 18'699 personnes ont été placées en garde à vue et 10'137 d'entre elles ont été inculpées et placées en détention préventive.