"Les premières frappes américaines contre des cibles précises de Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) ont eu lieu aujourd'hui" à la demande du gouvernement libyen d'union nationale (GNA), "infligeant de lourdes pertes (aux djihadistes) à Syrte", a indiqué le chef du gouvernement lors d'une allocution télévisée.
Peu après cette annonce, le Pentagone a confirmé avoir mené ces raids à la demande du gouvernement libyen. De nouvelles frappes contre les djihadistes à Syrte permettront "au GNA de progresser de manière décisive et stratégique", précise le département américain de la Défense.
Forte résistance
L'une des frappes de lundi a détruit un char de l'EI et une autre a visé deux véhicules de jihadistes, a souligné le porte-parole du Pentagone, ajoutant que les raids à Syrte "vont se poursuivre".
Pour le chef du gouvernement libyen cependant, ces frappes interviennent "dans un cadre limité dans le temps" et elles "ne dépasseront pas Syrte et sa banlieue".
afp/vtom
Forte résistance de l'EI
Les forces du gouvernement d'union tentent de reprendre la totalité de Syrte, située à 450 km à l'est de Tripoli, dans laquelle elles sont entrées le 9 juin et où elles assiègent depuis les djihadistes.
Les pro-GNA ont toutefois été ralentis par la forte résistance de l'EI qui mène des contre-attaques, notamment en perpétrant des attentats-suicide à la voiture piégée.