L'homme interpellé a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes".
Il s'agit de la sixième personne mise en examen dans l'enquête sur l'attentat revendiqué par le groupe Etat islamique qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés à Nice.
Photographies
L'homme, interpellé le 25 juillet, figure sur des photographies retrouvées dans le téléphone portable de l'auteur de l'attentat, le Tunisien de 31 ans qui a foncé dans la foule au volant d'un poids lourd le soir du 14 juillet.
Selon le procureur de Paris, François Molins, l'auteur de l'attaque a bénéficié de soutiens et de complicités dans la préparation et l'accomplissement de son acte qu'il semble avoir mûri pendant plusieurs mois.
reuters/vtom
"Une vingtaine" de mosquées fermées depuis décembre
"Une vingtaine" de mosquées et salles de prière considérées comme radicales ont été fermées depuis décembre en France. "Il y en aura d'autres", de même que des expulsions de prédicateurs extrémistes, a assuré lundi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Il s'exprimait devant la presse après avoir reçu le président et le secrétaire général du Conseil français du culte musulman, Anouar Kbibech et Abdallah Zekri.
La France compte quelque 2500 mosquées et salles de prière, dont environ 120 sont considérées comme diffusant une idéologie fondamentaliste salafiste.