Obsèques du prêtre français assassiné sous haute sécurité à Rouen
Quelque 2000 personnes se sont réunies mardi à la cathédrale de Rouen pour assister aux obsèques du prêtre égorgé il y a une semaine dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans le nord de la France.
Le cercueil, porté par quatre personnes, a fait son entrée dans l'édifice, précédé et suivi par une procession de nombreux prêtres en aube blanche et étole violette, la couleur du deuil. Les fidèles ont bravé la pluie pour participer à cet hommage au père de 85 ans.
Sécurité renforcée
Les conditions de sécurité autour de la cathédrale gothique ont été renforcées pour cette cérémonie à laquelle assistait le ministre français de l'Intérieur et des Cultes Bernard Cazeneuve. Vingt camions des forces de l'ordre pouvaient être ainsi dénombrés et toutes les personnes entrant dans l'édifice religieux ont dû se plier à des fouilles. A l'extérieur, un écran géant retransmettait la cérémonie.
Le prêtre décédé ne sera pas inhumé à Rouen, mais en un lieu que la famille veut garder secret, et ce dans la plus stricte intimité familiale, selon ses proches.
afp/evn/mo
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L'un des assaillants aidait les plus démunis
L'un des deux djihadistes responsables de l'assassinat du prêtre a travaillé bénévolement durant environ quatre mois pour une association qui venait en aide à des personnes dans le besoin pendant l'hiver, révèle mardi le Dauphiné libéré.
"Comment peut-on assassiner des gens après en avoir aidé d’autres quelques mois plus tôt", s'exclame un membre de l'association dans les colonnes du journal français.
L'association en question se compose de bénévoles de confession musulmane.