Après l'attentat au camion de Nice, qui a fait 84 morts le 14 juillet, le président François Hollande avait dit vouloir bâtir une garde nationale destinée à appuyer les forces de l'ordre face à la menace terroriste à partir des réserves opérationnelles existantes.
La mise en place "graduée" du dispositif "permettra à la garde nationale de prendre le relais des militaires de Sentinelle qui ne peuvent pas être mobilisés en permanence", a souligné Bernard Cazeneuve.
Assurer une sécurité maximale
Environ 10'000 hommes participent actuellement à l'opération Sentinelle destinée à sécuriser des lieux du culte et bâtiments publics. Depuis l'attaque de Nice, de nombreuses festivités ont été cependant annulées (lire encadré).
"Une instruction extrêmement rigoureuse a été envoyée par mes soins aux préfets définissant les conditions de discussion avec les communes pour assurer le bon déroulement des manifestations avec un haut niveau de sécurité", a précisé le ministre.
ats/fasl
Des festivités annulées
A la Baule, le feu d'artifice du 15 août a été annulé, tout comme le meeting aérien de la patrouille de France, qui devait se tenir le 15 août à Marseille.
Bernard Cazeneuve a souligné que 4000 gendarmes supplémentaires et 4700 policiers réservistes seraient déployés en août pour sécuriser la plupart des manifestations de l'été.