"Les gens, en particulier le CIO et les fédérations internationales, ont mal interprété le contenu de mon rapport. Je n'ai pas fait ce travail pour creuser précisément et trouver quels athlètes ont pu se doper et ce qu'ils ont pu prendre (...). Ce rapport parle d'un dopage d'Etat, de manipulation des résultats, de permutations d'échantillons avant Londres. (...) Les gens semblent avoir complètement raté ça", a affirmé le juriste canadien dans une interview au quotidien anglais The Guardian, à paraître vendredi.
Débat "hystérique et politique"
Le rapport publié le 18 juillet a conduit à l'exclusion de 118 sportifs russes des Jeux olympiques de Rio qui débutent vendredi.
"Nous avons besoin d'un débat honnête pour comprendre ce qui n'a pas bien fonctionné. Mais le débat actuel n'est pas honnête, il est hystérique et politique", a conclu le professeur McLaren en ajoutant qu'il comptait publier la version définitive de son rapport fin septembre.
afp/fb
Pas une enquête sur les athlètes
"Regardez ce qu'il y a dedans et les données qu'il contient et prenez une décision sur ce qu'il y a dedans et pas sur ce qu'il n'y a pas", a ajouté McLaren, précisant que son rapport "n'était pas une enquête sur des résultats de dopage d'athlètes en particulier".
Ce rapport avait dévoilé les rouages du système de dopage d'Etat mis en place en Russie de 2001 à 2015, avec l'aide des "magiciens" du FSB, les services secrets russes.