"On a été choqués par les sifflets survenus lors de cette minute de silence, on aimerait un rassemblement citoyen, vous en ferez ce que vous voulez", a dit en préambule Jacques Agid, un particulier à l'origine de la manifestation lancée sur les réseaux sociaux.
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Vêtus de blanc
Vêtus pour la plupart de blanc, les participants se sont recueillis pendant une petite heure autour du kiosque à musique au jardin Albert Ier, devenu, depuis l'attentat, un mémorial improvisé à quelques pas de l'endroit où le terroriste a été abattu par les forces de l'ordre après avoir fauché au volant de son camion plusieurs dizaines de personnes.
Des chansons enregistrées puis des chants a capella ont précédé "La Marseillaise" entonnée en choeur par les participants. Deux minutes de silence ont été observées dont une a été applaudie.
reuters/ctr
La sécurité en question
Un premier rassemblement d'hommage, qui devait prendre la forme d'une marche blanche le 31 juillet dernier, avait été interdit par la préfecture pour des raisons de sécurité.
Les autorités ont finalement donné leur feu vert au rassemblement de dimanche en raison de son caractère statique et de son emplacement dans un périmètre fermé.
Hommage national en suspens
La question d'un hommage national aux victimes est toujours en suspens plus de trois semaines après l'attentat revendiqué par l'Etat islamique.
Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi, a indiqué vendredi avoir écrit à François Hollande pour savoir si un tel hommage allait être ou non finalement organisé.