Un million de dollars ou un timbre, ce que rapporte une médaille d'or à Rio

A Rio, les meilleurs athlètes de la planète ne partent pas uniquement à la conquête de la gloire. Certains, qui parfois peinent à vivre de leur sport, espèrent aussi ramener de jolis bonus.

Encore faut-il concourir sous le bon drapeau. Les fédérations ne sont pas toutes aussi généreuses, loin de là. La palme de la plus grosse prime revient à Singapour. Avec son "Multi-million dollar awards programme", le comité olympique national promet un million de dollars aux médaillés d'or.

C'est presque 25 fois plus que le bonus fixé par Swiss Olympic: en Suisse, les médaillés d'or empochent 40'000 francs (60'000 francs pour les épreuves par équipe).

La promesse de richesse n'a toutefois pas suffi à transcender les athlètes singapouriens, qui, pour l'instant, n'ont encore jamais remporté l'or olympique. Parmi les autres nations très généreuses, on retrouve notamment la Malaisie et l'Azerbaïdjan, qui ne collectionnent habituellement pas non plus les médailles.

Timbres et mascottes

D'autres pays se démarquent par des cadeaux plus ou moins originaux. Au Royaume-Uni, le comité olympique national a décidé de poursuivre sa ligne après les Jeux de Londres et de n'offrir aucune prime à ses champions. Ceux-ci se consoleront avec le prestige acquis grâce à un timbre-poste à leur effigie.

En Suède, comme en Grande-Bretagne, l'Etat ne donne pas d'argent aux sportifs. Les médaillés repartent avec une... mascotte de Rio, dont la taille dépend de la médaille obtenue.

En Corée du Sud, les athlètes masculins reçoivent un bonus spécifique s'il décrochent une médaille: l'exemption de service militaire, qui dure près de 2 ans dans ce pays.

Au Brésil, remporter la médaille d'or ne suffit pas. Pour toucher les 10'500 francs promis par le comité olympique national, le champion doit d'abord poser avec le produit d'un célèbre sponsor spécialisé dans les soins du visage. Rasoir.

vtom