La loi avait été définitivement adoptée le 21 juillet par les députés après trois mois de débats parfois houleux au Parlement alors que le Conseil constitutionnel en a validé l'essentiel la semaine dernière. Le Premier ministre, Manuel Valls, a précisé à cette occasion que la quasi-totalité des décrets d'application seraient pris avant la fin de l'année.
Dévoilé en février, le texte avait aussitôt fédéré contre lui sept syndicats, CGT et Force ouvrière en tête, ainsi que les "frondeurs" socialistes. Ceux-ci dénoncent toujours un rapport de force trop favorable aux entreprises et défavorable aux salariés.
Des dizaines de milliers d'opposants
Le texte a mobilisé contre lui des dizaines de milliers d'opposants, qui ont battu le pavé au cours de 12 journées nationales de grève et de manifestations.
Le gouvernement a, durant tout le processus, consenti à de nombreux ajustements. Mais, faute de majorité à l'Assemblée nationale, il a dû recourir trois fois à la procédure du 49-3 permettant d'adopter un texte sans vote.
ats/kg