Dans une interview diffusée en direct à la TV, Bekir Bozdag a ajouté que 6000 autres suspects étaient toujours en prison, mais qu'aucune charge n'avait encore été officiellement retenue contre eux.
Quelque 7700 autres sont en liberté, mais font l'objet d'une enquête pour leur implication présumée dans la tentative de putsch.
Arrêtés, limogés ou suspendus
Depuis l'échec du coup d'Etat, qui a fait plus de 240 morts et près de 2200 blessés le 15 juillet, les autorités turques se sont lancées dans une purge des services de l'Etat.
Des dizaines de milliers de membres de la justice, de l'armée, de la police ou des médias, soupçonnés de lien avec le réseau de Fethullah Gülen, prédicateur exilé aux Etats-Unis accusé d'être à l'origine du coup de force, ont été arrêtés, limogés ou suspendus.
Le renseignement turc, qui a réussi à s'introduire dans des applications de messagerie sur smartphone utilisées par les putschistes, dit avoir identifié au moins 56'000 personnes en lien avec le réseau "güleniste".
ats/kg