L'Equateur dit coopérer "depuis plus de quatre ans" pour "permettre l'interrogatoire de M. Assange au sein de l'ambassade (...) afin de trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties et mettre fin aux retards inutiles".
Jeudi, le ministère des Affaires étrangères équatorien a ainsi annoncé qu'une date d'interrogatoire serait fixée dans les prochaines semaines, afin que la justice suédoise puisse entendre l'Australien dans le cadre d'une enquête pour viol datant de 2010.
Coincé à l'ambassade depuis 2012
Co-fondateur du site Wikileaks, qui a diffusé depuis 2010 plus de 250'000 documents révélant les dessous de la diplomatie américaine, Julian Assange avait demandé en 2012 l'asile à Quito pour échapper à une extradition vers la Suède, craignant d'être ensuite renvoyé vers les États-Unis.
Il vit depuis à l'intérieur de l'ambassade à Londres, dans une chambre où il dispose d'un tapis de course, d'une douche et d'un micro-ondes. Il passe la majorité de son temps sur son ordinateur.
ats/ape/jop
Une potentielle avancée dans le cas Assange ?
En février, Julian Assange avait remporté une victoire importante devant le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, qui avait estimé que la Suède et la Grande-Bretagne enfreignaient ses droits fondamentaux.
Mais la procureure suédoise en charge de l'affaire et la police britannique, tenue d'exécuter le mandat d'arrêt européen, ont rejeté cet avis.
Cette décision peut ainsi constituer une potentielle avancée dans l'impasse internationale autour du fondateur de Wikileaks.