Les incidents rapportés mercredi par une enquête concernent de nombreux migrants transférés par l'Australie vers l'Etat insulaire de Nauru, dans le Pacifique. Parmi eux figurent des cas d'abus sexuels, d'agressions et d'auto-mutilation, notamment sur des enfants.
D'après une porte-parole du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, les accusations "correspondent tristement avec les conclusions" de visites régulières ces dernières années. Elle dénonce des conditions de vie de plus en plus difficiles.
Portes closes depuis 2012
Le Haut Commissariat demande que les responsables soient poursuivis et que les deux pays mettent un terme à la détention d'enfants. Cependant, on ignore si des investigations adaptées ont été lancées par l'entreprise chargée de gérer le centre d'enregistrement ou par la police.
Les migrants interceptés en mer alors qu'ils tentent de gagner l'île-continent sont expédiés à Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée depuis 2012. Ils n'ont plus le droit de demander l'asile en Australie.
ats/jop