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Quelque 2000 civils enlevés par les djihadistes de l'EI en Syrie

Vue de la ville de Minbej. [Reuters - Rodi Said]
Vue de la ville de Minbej. - [Reuters - Rodi Said]
Des combattants du groupe Etat islamique ont pris vendredi en otage 2000 civils qu'ils ont emmené avec eux en fuyant la ville de Minbej, dans le nord de la Syrie, ont indiqué une ONG et une alliance antidjihadistes.

Cette alliance de combattants arabes et kurdes regroupés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) a pris il y a une semaine la ville de Minbej aux djihadistes, dont un petit nombre continue de résister dans la cité située dans la province d'Alep.

Le groupe Etat islamique a "utilisé ces civils comme boucliers humains ce qui nous a empêchés de les prendre pour cible", a dit le les FDS. Les djihadistes ont fui avec leurs otages vers la ville de Jarablous, un fief de l'EI situé à une quarantaine de km au nord de Minbej.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme, qui s'appuie sur un réseau de sources et de militants, a confirmé l'enlèvement des civils par les jihadistes.

Poursuite des combats

Les FDS continuaient de ratisser vendredi après-midi le quartier al-Sireb, où les djihadistes s'étaient retranchés devant la progression des combattants arabes et kurdes.

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agences/hend

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Assaut final des rebelles syriens contre l'EI à Minbej

Les combattants des Forces démocratiques syriennes soutenus par les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir lancé l'assaut final. Ils veulent déloger les derniers activistes du groupe Etat islamique (EI) encore présents dans la ville de Minbej.

Les FDS, aidées par les frappes aériennes américaines, ont indiqué la semaine passée avoir repris le contrôle presque complet de cette agglomération malgré des poches de résistance.

L'attaque lancée vendredi est "la dernière opération et l'assaut final", a commenté Charfan Darwish, porte-parole des forces arabes syriennes et kurdes.

Vingt civils tués dans des raids près d'Alep

Les avions du régime syrien et de son allié russe ont bombardé vendredi les quartiers rebelles d'Alep et trois autres localités proches, faisant au moins 20 morts dont cinq enfants parmi les civils, a indiqué une ONG.

Les frappes ont ciblé outre les quartiers sous contrôle des rebelles dans l'est d'Alep, la localité de Hayyan à 15 km plus au nord et celles de Daret Ezza et Ourm al-Koubra, à 30 et 19 km plus à l'ouest, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Les raids ont eu lieu deux jours après une proposition de "pause humanitaire" russe de trois heures par jour à Alep, jugée insuffisante pour acheminer l'aide par l'ONU qui a réclamé de nouveau une trêve de 48 heures.