Modifié

Déploiement de 4000 Casques bleus au Soudan du Sud autorisé par l'ONU

Des Casques bleus contrôlant des femmes sud soudanaise lors de rationnement de nourriture. [Reuters - Adriane Ohanesian]
Des Casques bleus contrôlant des femmes sud soudanaise lors de rationnement de nourriture. - [Reuters - Adriane Ohanesian]
Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé vendredi le déploiement de 4000 Casques bleus supplémentaires au Soudan du Sud pour assurer la sécurité à Juba et dissuader les attaques contre les bases de l'ONU.

Le Conseil a adopté le projet de résolution américain qui menace également d'imposer un embargo sur les armes si le gouvernement bloque le déploiement de ces troupes.

Onze des 15 pays du Conseil ont soutenu cette nouvelle force. La Chine, la Russie, l'Egypte et le Venezuela se sont abstenus.

Maintien de la paix par "tous les moyens nécessaires"

Ethiopie, Kenya et Rwanda devraient être les principaux contributeurs à cette force de maintien de la paix, autorisée à "utiliser tous les moyens nécessaires" pour remplir son mandat. En revanche, l'Ouganda, allié du président sud-soudanais Salva Kiir, avait annoncé plus tôt vendredi qu'il ne fournirait pas de soldats pour ce déploiement supplémentaire.

Ces nouveaux soldats protégeront également l'aéroport et se défendront "promptement et efficacement contre toute personne qui semble de manière crédible mener ou préparer une attaque".

afp/hend

Publié Modifié

Des combats opposent le gouvernement et les rebelles

Des combats dans la capitale sud-soudanaise début juillet ont opposé les forces gouvernementales du président Salva Kiir aux ex-rebelles du vice-président Riek Machar, faisant des centaines de morts et plus de 70'000 réfugiés.

Ces violences ont mis en péril le fragile accord de paix signé en août 2015 pour mettre un terme à la guerre civile débutée en décembre 2013 et qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts et 2,5 millions de déplacés.

Quelque 110'000 personnes ont fui le Soudan du Sud et se sont réfugiées en Ouganda depuis le début de l'année, la plupart à cause des combats qui ont repris le mois dernier, a également annoncé vendredi l'ONU.