En juillet, le verdict de culpabilité prononcé par ce même tribunal avait suscité une levée de boucliers d'organisations de défense des droits de l'homme qui dénonçaient une justice politique au moment où de plus en plus de Hongkongais ont l'impression que Pékin durcit sa mainmise sur l'ex-colonie britannique.
Lundi, la juge a cependant observé que les trois prévenus n'avaient aucun antécédent judiciaire et que leurs motivations étaient politiques et sociales. Il serait "injuste pour les prévenus qu'une peine dissuasive leur soit imposée en raison d'un climat politique".
Travaux d'intérêt général
Les trois condamnés étaient passibles de deux ans de prison. Ils ont finalement écopé de 80 à 120 heures de travaux d'intérêt général pour deux d'entre eux, et de trois mois de prison avec sursis pour le troisième qui avait demandé à échapper à la peine d'intérêt général en raison d'un projet d'études à l'étranger.
afp/sbad
Lutte pour l'auto-détermination
Depuis la révolte de 2014, les trois étudiants ont créé un nouveau parti, appelé Demosisto, qui réclame l'autodétermination de la région semi-autonome chinoise de Hong Kong. D'autres militants vont jusqu'à exiger l'indépendance.