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Trois figures étudiantes de la révolte à Hong Kong échappent à la prison

Les trois étudiants hong-kongais avaient été condamnés pour avoir incité à une manifestation pro-démocratie considérée par le gouvernement comme illégale. [KEYSTONE - EPA/ALEX HOFFORD]
Les trois étudiants hong-kongais avaient été condamnés pour avoir incité à une manifestation pro-démocratie considérée par le gouvernement comme illégale. - [KEYSTONE - EPA/ALEX HOFFORD]
Les trois leaders étudiants et militants prodémocratie déclarés coupables pour leur rôle dans une manifestation qui avait précédé la "révolte des parapluies" de 2014 ont échappé lundi à la prison ferme.

En juillet, le verdict de culpabilité prononcé par ce même tribunal avait suscité une levée de boucliers d'organisations de défense des droits de l'homme qui dénonçaient une justice politique au moment où de plus en plus de Hongkongais ont l'impression que Pékin durcit sa mainmise sur l'ex-colonie britannique.

Lundi, la juge a cependant observé que les trois prévenus n'avaient aucun antécédent judiciaire et que leurs motivations étaient politiques et sociales. Il serait "injuste pour les prévenus qu'une peine dissuasive leur soit imposée en raison d'un climat politique".

Travaux d'intérêt général

Les trois condamnés étaient passibles de deux ans de prison. Ils ont finalement écopé de 80 à 120 heures de travaux d'intérêt général pour deux d'entre eux, et de trois mois de prison avec sursis pour le troisième qui avait demandé à échapper à la peine d'intérêt général en raison d'un projet d'études à l'étranger.

afp/sbad

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Lutte pour l'auto-détermination

Depuis la révolte de 2014, les trois étudiants ont créé un nouveau parti, appelé Demosisto, qui réclame l'autodétermination de la région semi-autonome chinoise de Hong Kong. D'autres militants vont jusqu'à exiger l'indépendance.