En début de matinée, la foule de croyants, certains en procession avec des fanions représentant leur diocèse, se sont réunis pour la messe qui a eu lieu à 10h.
Le cardinal et archevêque de Lyon Philippe Barbarin a présidé cette cérémonie sur le thème de la "miséricorde".
Des policiers et militaires en treillis, arme en bandoulière, ont patrouillé dans les lieux saints, un dispositif exceptionnel pour faire face à la menace terroriste.
Hommage au père Hamel
Dans tout le pays, le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, avait appelé les fidèles à "prier pour la France" face aux "épreuves" qu'elle "traverse", et à faire sonner les cloches des églises à midi.
Les croyants étaient également invités à se "recueillir dans une église" et à "allumer une bougie" en hommage au père Jacques Hamel, assassiné le 26 juillet en pleine messe dans son église, près de Rouen, lors d'un attentat revendiqué par l'organisation Etat islamique.
afp/sbad
La grotte de Massabielle
A Rouen, l'archevêque Dominique Lebrun a invité les fidèles "à se rendre et à prier" avec lui sur la tombe du père Hamel en fin d'après-midi, après une messe dans la matinée.
A Lourdes, la prière doit avoir lieu dans l'après-midi à la grotte de Massabielle où, selon l'Eglise catholique, une jeune bergère, Bernadette Soubirous, a vu Marie en 1858.
Traditionnelle dans les sanctuaires, la prière "va prendre une couleur particulière cette année", selon Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, "parce que, au fond, on se rend compte que nous sommes la cible d'attentats terroristes, et que c'est notre pays qui est visé, pas seulement l'Eglise catholique".