"Je suis candidat à l'élection présidentielle et je participerai à la primaire organisée par le Parti socialiste", a déclaré Benoît Hamon sur France 2.
Dans l'invitation pour le rassemblement qu'il organise fin août, l'intitulé laissait peu de place au doute: "Rassemblement pour gagner en 2017"', selon le Journal du dimanche. Dans ce texte, l'ancien ministre fait un constat qui rend à ses yeux impossible une candidature de François Hollande "au terme d'un quinquennat déboussolé".
Déception
"Ma conviction, je le regrette, c'est que le président de la République aujourd'hui, au regard de la déception qu'il a créée dans son propre camp, n'est plus dans cette situation, c'est trop tard, de créer cette relation de confiance avec les Français", a précisé Benoît Hamon sur France 2.
Benoît Hamon rejoint parmi les prétendants socialistes une autre frondeuse, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, ainsi que Gérard Filoche, également à gauche du parti.
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Arnaud Montebourg pris de vitesse
Prié de dire pourquoi il n'optait pas pour une candidature commune avec l'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, Benoît Hamon a répondu: "les quinquennats se succèdent, les hommes providentiels aussi, et les problèmes essentiels des Français restent sans solution".
Selon Le Monde, Arnaud Montebourg, l'ancien allié de François Hollande devenu depuis 2014 l'un de ses principaux critiques, semble toujours hésiter sur la stratégie à suivre: participer à la primaire du PS ou se présenter directement devant les Français.