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Nicolas Sarkozy annonce être candidat à la présidentielle française

Nicolas Sarkozy a officiellement annoncé son désir d'être candidat à l'élection présidentielle française
Nicolas Sarkozy a officiellement annoncé son désir d'être candidat à l'élection présidentielle française / 19h30 / 1 min. / le 22 août 2016
L'ancien président français Nicolas Sarkozy annonce dans un livre à paraître cette semaine sa candidature "à l'élection présidentielle de 2017", cinq ans après avoir échoué à se faire réélire.

"La France exige qu'on lui donne tout. J'ai senti que j'avais la force pour mener ce combat à un moment si tourmenté de notre histoire", écrit-il dans un extrait de la quatrième de couverture publié lundi sur son compte Twitter:

La candidature de l'ancien président n'était plus un mystère depuis des mois. Mais Nicolas Sarkozy mettait en avant ses "devoirs" de chef de l'opposition pour expliquer cette déclaration tardive.

Délai à jeudi

Aux termes des statuts du parti, il avait jusqu'à jeudi pour se déclarer candidat à la primaire de la droite, soit 15 jours avant la date-limite de dépôt des candidatures, fixée au 9 septembre.

Cette primaire, qu'il ne mentionne pas dans l'extrait publié, est une première pour la droite française. Elle est prévue les 20 et 27 novembre prochain.

Nicolas Sarkozy est face à une dizaine de prétendants, dont son ancien Premier ministre François Fillon. Son principal rival est Alain Juppé, toujours favori des sondages.

reuters/afp/tmun

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Un nouveau duel Sarkozy-Hollande?

A 61 ans, Nicolas Sarkozy, dont le discours autant que le style divisent profondément les Français, pourrait à nouveau affronter le socialiste François Hollande, qui lui avait ravi la présidence en 2012. Ce dernier n'est toutefois pas encore officiellement candidat.

Marié à l'ancien mannequin Carla Bruni, avec laquelle il a eu une fille lors de son précédent mandat, Nicolas Sarkozy s'était retiré de la vie politique après son échec électoral en 2012, parcourant le monde pour des conférences bien rémunérées.

Il n'avait toutefois pas tardé à revenir en politique, reprenant les rênes du principal parti d'opposition de droite, rebaptisé Les Républicains à l'occasion. Depuis, il ne faisait pas mystère de ses envies de revanche.