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Un rapport sur les attaques chimiques en Syrie attendu cette semaine

Des volontaires s'exercent au comportement à avoir en cas d'attaque chimique à Alep, dans le Nord de la Syrie. [JM LOPEZ]
Des volontaires s'exercent au comportement à avoir en cas d'attaque chimique à Alep, dans le Nord de la Syrie. - [JM LOPEZ]
L'enquête menée depuis un an par un groupe d'experts mandatés par l'ONU pour identifier les responsables touche à sa fin et leur rapport est attendu cette semaine, ont indiqué lundi des diplomates.

Ce groupe de 24 enquêteurs a été mis en place en août 2015 après des attaques au chlore contre trois villages syriens qui avaient fait 13 morts.

Au total, les enquêteurs se sont penchés sur neuf cas d'attaques chimiques, la plupart attribuées par les pays occidentaux aux forces gouvernementales syriennes.

Leur rapport final doit être remis au Conseil de sécurité avant fin août. Mais le mandat d'un an peut être prolongé si l'enquête n'est pas terminée ou pas concluante à cette date.

Droit de veto

Le Conseil a menacé de prendre des sanctions une fois les responsables identifiés de manière catégorique. Mais la Russie et la Chine, qui protègent le régime de Bachar al-Assad, auront encore la possibilité de bloquer toute mesure en utilisant leur droit de veto.

Car si Paris, Londres et Washington accusent le régime syrien, Moscou affirme qu'il n'y a pas de preuves formelles de sa culpabilité et accuse de son côté l'opposition armée d'avoir utilisé des armes chimiques.

afp/fb

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Des progrès dans l'enquête

Un rapport intérimaire du JIM, publié en juin, indiquait que l'enquête progressait mais que les enquêteurs manquaient encore de "preuves crédibles et fiables".

Leurs recherches sur le terrain ont commencé en mars mais elles sont ralenties par l'insécurité et elles dépendent du bon vouloir des autorités syriennes.

Les neuf cas étudiés concernent des attaques dans la province d'Idlib, à Talmenes le 21 avril 2014, Qmenas et Sarmin le 16 mars 2015 et al-Tamanah (29-30 avril et 25-26 mai 2014). Ont aussi été visées les localités de Kafr Zita (gouvernorat de Hama, 11 et 18 avril 2014), Marea (gouvernorat d'Alep, le 21 août 2015) et Binnish (région d'Alep, 21 août 2015).

Démantèlement des stocks

Damas a toujours nié avoir utilisé des armes chimiques. Le 21 août 2013, une attaque chimique avait tué des centaines de personnes à l'est de Damas.

La Syrie avait accepté ensuite un plan de démantèlement de ses stocks de gaz moutarde et sarin. En janvier dernier, l'OIAC a annoncé que cet arsenal avait été détruit.