L'opération "Daylight" (lumière du jour, en français) a commencé après la réception d'informations venues de Suisse sur un vaste réseau de diffusion d'images d'abus sexuels sur des enfants, selon la porte-parole d'Europol Claire Georges.
"L'enquête a duré plus d'un an", a-t-elle ajouté, soulignant que des "dossiers d'informations", détaillant les suspects ou leurs adresses IP, avaient ensuite été envoyées à 26 pays à travers l'Europe, ainsi qu'en Norvège et en Suisse.
Ces personnes, en majorité au-delà de 50 ans, "contribuaient secrètement, entre les quatre murs de leur maison, à alimenter l'abject réseau d'échanges, avec une attention maximale pour repérer toujours le matériel le plus inédit".
Très jeunes victimes
Selon la porte-parole, les victimes se trouvaient dans une large échelle d'âge mais les abus sexuels sur des enfants de moins de 18 mois sont de plus en plus courants.
L'enquête est toujours en cours et d'autres arrestations sont attendues à travers le continent.
afp/pym