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Le bilan du séisme dans le centre de l'Italie passe à 159 morts

Le travail des secouristes après le séisme en Italie
Le travail des secouristes après le séisme en Italie / L'actu en vidéo / 50 sec. / le 24 août 2016
Le puissant séisme qui a frappé tôt mercredi le centre de l'Italie a fait au moins 159 morts et de nombreux disparus, a indiqué le chef du gouvernement italien Matteo Renzi en début de soirée.

Le bilan a encore été revu à la hausse mercredi soir. Au moins 159 personnes ont été tuées par le tremblement de terre de magnitude 6,2. Le président du Conseil italien a également fait état de quelque 368 blessés, peu après s'être rendu en à Amatrice, l'un des villages les plus touchés, où il a rencontré les secouristes.

Des dizaines d'entre eux, volontaires, pompiers et membres de la protection civile, se préparaient à une longue nuit de fouilles, dans l'espoir de retrouver des survivants.

La protection civile italienne se refusait dans la soirée à avancer des chiffres concernant les disparus, mais beaucoup d'habitants et de touristes manquaient encore à l'appel.

Des camps de tentes ont été installés à proximité de ces villages pour accueillir quelque 2500 personnes, désormais sans toit.

Pendant la nuit

Le tremblement de terre s'est produit alors que la majeure partie des habitants de la région dormaient, rasant des maisons et coupant des routes. Trois villages dans une région montagneuse, à moins de 150 km au nord-est de Rome, ont été partiellement détruits, notamment dans les communes de Accumoli, Amatrice et Pescara del Tronto. Aucun grand centre urbain n'a été touché.

Les images parvenues révèlent l'ampleur des destructions. Des secouristes fouillent les décombres à mains nues dans l'espoir de retrouver des survivants parmi des immeubles qui ne sont plus que des ruines.

Amatrice, localité la plus touchée

Au moins 35 personnes ont perdu la vie dans la seule localité d'Amatrice, dans la région du Latium, non loin de l'épicentre du séisme.

La ville a disparu aux trois quarts. L'objectif est maintenant de sauver le maximum de vies.

Sergio Pirozzi, maire d'Amatrice.

"La ville a disparu aux trois quarts. L'objectif est maintenant de sauver le maximum de vies. On entend des voix sous les décombres. Il faut sauver les gens qui sont là-dessous", a lancé le maire d'Amatrice Sergio Pirozzi, sur l'antenne de la RAI.

Avant-après: l'ampleur des dégâts

Ville à moitié détruite

L'agence italienne Agi a évoqué une centaine de disparus, pris au piège dans leurs maisons. Le maire d'Accumoli, commune située tout près de l'épicentre du séisme, a fait état de 11 morts, décrivant une ville à moitié détruite.

A Pescara del Tronto, dans la région des Marches, voisine de celle frappée par le tremblement de terre, les carabiniers ont confirmé la mort de dix personnes dans l'effondrement de leur habitation.

Les autorités ont fait appel à l'armée et 235 millions d'euros ont été débloqués.

>> Lire aussi : La Suisse et l'Europe offrent leur soutien à l'Italie après le séisme

Une centaine de répliques

L'épicentre se trouvait à 10 km au sud-est de Norcia, une ville de la région d'Ombrie, à moins de 150 km au nord-est de Rome, a indiqué l'Institut américain de géologie (USGS), qui a assorti son communiqué d'une alerte rouge, suggérant des dommages importants.

Selon le site Earthquakes, qui recense les séismes au niveau mondial, une centaine de répliques ont secoué le centre de l'Italie depuis le séisme de magnitude 6,2 qui a frappé à 3h36. Si la plupart se situaient entre 2,4 et 4 sur l'échelle de Richter, une quinzaine a dépassé la magnitude 4, dont deux répliques particulièrement dévastatrices vers 4h30 du matin, de magnitude 5,1 et 5,5 sur l'échelle de Richter.

>> Cliquez sur l'image pour voir un plan animé du séisme :

Plan anime du seisme et zones touchees au centre de l Italie
Plan animé du séisme et zones touchées au centre de l'Italie / L'actu en vidéo / 24 sec. / le 24 août 2016

Le dernier gros tremblement de terre en Italie remonte à 2009. Il avait frappé la ville de L'Aquila, la capitale des Abruzzes, faisant plus de 300 morts.

agences/fb/kg/fme

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