"Cette guerre doit prendre fin (...) le plus rapidement possible", a affirmé John Kerry après une rencontre à Jeddah, dans l'ouest du royaume, avec ses homologues du Golfe, un ministre britannique et l'émissaire de l'ONU pour le Yémen.
"Nous sommes tombés d'accord sur une approche nouvelle pour les négociations" entre le gouvernement yéménite et les rebelles Houthis, après l'échec de trois mois de pourparlers au Koweït, a déclaré le chef de la diplomatie américaine.
"Gouvernement d'union nationale"
L'accord annoncé propose aux rebelles une participation à un "gouvernement d'union nationale", réclamé depuis des mois par les Houthis et ignoré dans la dernière proposition onusienne fin juillet pour la résolution du conflit.
En échange, les Houthis sont appelés à se "retirer de Sanaa et d'autres zones (qu'ils occupent)", et de transférer toutes les armes lourdes, dont les missiles balistiques à une partie tierce.
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afp/tmun
Un conflit qui dure depuis 17 mois
En mars 2015, l'Arabie saoudite a pris la tête d'une coalition militaire arabe pour enrayer l'avancée des rebelles Houthis qui, alliés aux partisans de l'ancien président déchu Ali Abdallah Saleh, étendaient leur emprise sur le pays après avoir conquis la capitale Sanaa et poussé à la fuite le président Abd Rabbo Mansour Hadi.
A la date du 23 août, quelque 3799 civils ont été tués et 6711 blessés dans ce conflit, la moitié par des raids aériens de la coalition arabe, selon un rapport de l'ONU. Au moins 620 enfants ont péri et 758 ont été estropiés depuis juillet 2015.