"Une nouvelle ligne de clôture sera construite là-bas et elle sera dotée des équipements techniques les plus modernes", a déclaré Viktor Orban.
"Les études techniques sont en cours" pour un "système de défense plus robuste" le long de l'actuelle clôture qui court sur les 175 km de la frontière serbo-hongroise, a-t-il précisé.
Le premier ministre avait déjà annoncé récemment le recrutement de 3000 policiers pour épauler les 3500 membres des forces de l'ordre déjà chargés de garder la frontière.
Opposé à l'accueil de réfugiés
Résolument opposé à l'accueil et de réfugiés, Viktor Orban avait fait ériger il y a un an des barrières barbelées anti-migrants le long des frontières serbe et croate du pays.
En dépit de ce dispositif, quelque 18'000 personnes sont entrées illégalement dans le pays cette année, selon les chiffres officiels.
Viktor Orban a convoqué pour le 2 octobre un référendum destiné à légitimer son refus d'accueillir des réfugiés dans le cadre du plan européen de répartition adopté à l'automne 2015.
afp/mre
Crainte de l'échec de l'accord UE-Turquie
Selon Viktor Orban, les nouvelles mesures sont destinées à faire face aux "centaines de milliers" de migrants susceptibles de vouloir entrer en Hongrie si l'accord UE-Turquie conclu en mars pour contenir le flux venait à être dénoncé, comme Ankara en laisse planer la menace.