"Le premier jour, je commencerai à expulser rapidement les immigrés criminels illégaux de ce pays, notamment les centaines de milliers qui ont été remis en liberté sous l'administration Obama-Clinton", a-t-il déclaré lors d'un rassemblement à Des Moines, dans l'Iowa.
Le candidat républicain à la Maison Blanche a répété sa volonté de construire un grand mur à la frontière avec le Mexique et de renforcer les contrôles pour repérer les sans-papiers qui tenteraient d'obtenir des prestations sociales ou les étrangers qui dépasseraient la date d'expiration de leur visa.
"Un Etat de droit"
Trump s'est engagé à annuler les décrets du président Barack Obama qui ont régularisé de façon temporaire plusieurs centaines de milliers de personnes. Il a promis de laisser les agents de la police aux frontières "enfin faire le travail pour lequel ils ont été recrutés".
"Une voix pour Trump est une voix pour un Etat de droit, une voix pour Clinton est une voix pour des frontières ouvertes", a entre autres dit le milliardaire new-yorkais.
ats/afp/olhor
Appel aux électeurs noirs
Le républicain a également répété son appel aux électeurs noirs, de Detroit à Baltimore, lancé avec insistance depuis plusieurs jours. Décrivant la pauvreté qui frappe la communauté noire, revenant sur la mort d'une jeune mère de famille à Chicago tuée par une balle perdue, il leur a redemandé: "qu'avez-vous à perdre?"
Selon lui, seule une nouvelle politique économique et un changement de dirigeants permettra de résoudre les problèmes qui affligent les quartiers noirs... et l'expulsion des sans-papiers permettra de résorber le chômage.