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Plusieurs milliers de migrants sauvés par les gardes-côtes italiens

Des migrants sautent d'un bateau surchargé en Méditerranée lors d'une opération de sauvetage menée par une ONG le 29 août 2016. [Keystone - AP Photo/Emilio Morenatti]
Des migrants sautent d'un bateau surchargé en Méditerranée lors d'une opération de sauvetage menée par une ONG le 29 août 2016. - [Keystone - AP Photo/Emilio Morenatti]
Les gardes-côtes italiens ont annoncé lundi soir avoir coordonné le secours d'environ 6500 migrants au large de la Libye. Il s'agit de l'une des journées les plus chargées de ces dernières années en Méditerranée.

Lundi, les navires des gardes-côtes et de la marine italienne, de l'opération européenne anti-passeurs Sophia, de l'agence européenne Frontex, de la marine irlandaise et d'organisations humanitaires sont intervenus auprès de 40 embarcations de fortune.

L'organisation catalane Proactiva Open Arms a diffusé sur Twitter des images de migrants entassés à 700 sur un bateau de pêche et secourus lundi.

Un porte-parole des gardes-côtes a prévenu que les conditions météo sont réunies pour une nouvelle affluence mardi. Dimanche, plus de 1100 migrants avaient déjà été secourus dans la même zone.

Vagues successives

Les départs de migrants depuis la Libye se multiplient lorsque la mer est calme et qu'un vent du sud pousse les embarcations de fortune. Les gardes-côtes ont dépassé plusieurs fois le seuil de 30 opérations de secours coordonnées en une journée, alors qu'ils ne l'avaient jamais franchi auparavant.

ats/cab

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Moins d'arrivées que les années précédentes

Le total d'arrivées en Italie, évalué avant les secours de ces derniers jours à environ 105'000 par le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), reste toutefois en deçà des années précédentes.

La quasi-totalité des migrants viennent d'Afrique de l'Ouest ou de la Corne de l'Afrique.

Ces derniers partent dans des conditions tellement précaires que certains ne survivent pas moins d'une journée de mer en raison des émanations de carburant, de l'hypothermie et de la déshydratation, sans compter les naufrages.

Selon le HCR, au moins 3100 migrants sont morts ou disparus en mer Méditerranée cette année en tentant de gagner l'Europe.