L'avion transportant le milliardaire s'est discrètement posé à 13h09 locales (20h09 en Suisse) sur l'aéroport de Mexico, à l'écart des nombreux médias présents, puis Donald Trump a rejoint à bord d'un hélicoptère présidentiel la résidence de Los Pinos.
La discussion entre les deux hommes a duré une heure. Devant les médias, Donald Trump a vanté les mérites des Mexicains, "des travailleurs acharnés spectaculaires". Il a également indiqué que lui et le président mexicain avaient parlé du mur, "mais pas de son financement".
Pour sa part, Enrique Pena Nieto a souligné que le Mexique souffrait de l'importation illégale d'armes en provenance des Etats-Unis.
Il s'agit de la première réunion du candidat Trump avec un chef d'Etat. Le milliardaire américain avait créer la surprise mardi soir en annonçant sur Twitter qu'il avait accepté une invitation du chef d'Etat mexicain.
Selon un communiqué de la présidence, cette invitation avait été lancée vendredi à Donald Trump, ainsi qu'à sa rivale démocrate, Hillary Clinton. Celle-ci a déjà vu Enrique Peña Nieto en 2014 et prévoit de lui reparler "au moment opportun", selon un proche.
Sujet traité dans le journal du matin de RTS La Première
afp/cab/bri
Violentes critiques envers le Mexique
Le républicain a lancé sa candidature, en juin 2015, en accusant le Mexique d'envoyer aux Etats-Unis des criminels, des violeurs et des trafiquants de drogue.
Il a bâti sa campagne sur une promesse de fermeté absolue contre l'immigration clandestine, s'engageant à construire un mur à la frontière sud et à expulser les 11 millions de sans-papiers, en majorité mexicains.
Un mur que le Mexique paiera, affirme-t-il. Ce que Enrique Peña Nieto a catégoriquement rejeté. Le président mexicain avait comparé en mars Donald Trump à Adolf Hitler et Benito Mussolini.
Mais Donald Trump, à la traîne dans les sondages, a semé le doute en semblant adoucir sa position à l'égard de cette population la semaine dernière, avant de se reprendre.