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Andreas Gross propose une commission d'enquête sur le putsch en Turquie

Andreas Gross explique les propositions qu'il a emises pour aider la Turquie
Andreas Gross explique les propositions qu'il a émises pour aider la Turquie / L'actu en vidéo / 4 min. / le 2 septembre 2016
L'ancien parlementaire socialiste Andreas Gross a proposé à la Turquie la création d’une commission internationale pour faire la lumière sur les causes de la récente tentative de putsch en Turquie, a-t-il révélé vendredi à la RTS.

De retour d'Ankara, Andreas Gross a expliqué vendredi dans le Journal du matin les propositions concrètes qu'il a faites au ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.

L'ancien parlementaire du Conseil de l'Europe a d'abord proposé la formation d'une commission internationale de 24 personnalités indépendantes pour étudier les causes de la tentative ratée de coup d'Etat du 15 juillet ainsi que ses suites.

Procès juste

Andreas Gross a également suggéré une enquête indépendante sur le mouvement de Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis, et accusé par la Turquie d'être l'instigateur du putsch.

Le conseiller national a également demandé que toutes les personnes arrêtées aient droit à un procès correct.

Plus de 35'000 interpellations

Après le coup d'Etat, le gouvernement a mis en place l'état d'urgence et procédé à une purge massive au sein de la société turque.

Plus de 35'000 personnes ont été interpellées, dont la moitié environ ont été officiellement arrêtées et placées en détention provisoire. Parallèlement, des milliers de membres des forces de sécurité ont été limogés et l'Etat a fait fermer des milliers d'écoles, d'associations et d'entités diverses.

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10'000 nouveaux licenciements

La Turquie a annoncé vendredi avoir relevé de leurs fonctions près de 10'000 employés dans la sécurité, la justice et l'éducation, poursuivant une vaste purge engagée par le régime après le coup d'Etat manqué du 15 juillet.

Selon un décret publié dans le journal officiel, un total de 7669 policiers ont été renvoyés, ainsi que 323 gendarmes, chargés de la sécurité intérieure.

Plus de 2300 personnes travaillant au sein de l'enseignement supérieur ont également été licenciées, comme 28'000 autres déjà concernées au sein de l'Education, dont des milliers de professeurs.