"Paradoxalement, l'affaiblissement de l'Etat islamique en zone irako-syrienne constitue un facteur qui renforce le risque d'attentat", déclare-t-il dans une interview au quotidien Le Monde.
"On voit bien dans l'histoire du terrorisme que quand les organisations terroristes sont en difficulté sur zone, elles recherchent l'occasion de commettre des attaques à l'extérieur."
"Le deuxième facteur inquiétant tient à ce qu'on pourrait appeler la menace du retour: on sera à un moment ou à un autre confronté au retour d'un grand nombre de combattants français et de leurs familles", ajoute-t-il.
Détention extrajudiciaire "impossible"
François Molins juge par ailleurs "absolument impossible" le placement en rétention des personnes fichées "S" comme le préconisent plusieurs candidats à la primaire du parti Les Républicains, dont l'ex-président Nicolas Sarkozy.
"C'est le socle de l'état de droit. On ne peut pas détenir quelqu'un avant qu'il ait commis une infraction", selon le procureur.
afp/hend