Selon des statistiques dévoilées cette semaine par l'UE, plus de 580'000 demandes d'asile ont été déposées par des enfants depuis janvier 2015. Parmi eux, environ 100'000 ne sont pas accompagnés par leur famille.
Plus de 90% des trajets vers l'Europe seraient facilités par des trafiquants et les tarifs des passeurs ont triplé suit à l'accord avec la Turquie. Certains enfants sont contraints d'échanger des prestations sexuelles, de travailler ou même de perpétrer des crimes pour pouvoir payer. Le trafic de migrants rapporte cinq à six milliards par an.
Pas d'alternative aux passeurs
"Une des raisons pour laquelle les gens ont recours à des passeurs est qu'ils n'ont pas d'alternative", a indiqué le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).
Aussi bien le HCR que l'UNICEF appellent les Etats à davantage d'efforts pour ouvrir des routes légales et favoriser le regroupement familial. Les Etats devraient également établir "de meilleurs systèmes de protection", estime l'UNICEF.
ats/grin
Plus de dix morts par jour
Un an jour pour jour après la publication de la photo du petit Syrien Ayan gisant sur une plage, le HCR a indiqué que près de 4200 migrants vers l'Europe sont décédés ou portés disparus depuis lors.
Cela correspond à plus de dix morts par jour en moyenne, dont un peu moins de trois enfants.