Ces nouveaux documents totalisant 58 pages - dont de larges portions ont été expurgées d'informations confidentielles - retranscrivent notamment l'interrogatoire de l'ancienne secrétaire d'Etat américaine.
Hillary Clinton, qui a utilisé alors un serveur privé non sécurisé malgré la sensibilité des dossiers dont elle était chargée, a expliqué aux enquêteurs qu'elle "faisait confiance" à ses interlocuteurs afin que ceux-ci fassent attention à ne pas lui envoyer d'informations confidentielles par email.
Polémique relancée
Ces nouvelles révélations risquent de relancer la polémique sur les emails de la candidate démocrate à la Maison Blanche, une affaire qui continue d'empoisonner sa campagne présidentielle.
"Hillary Clinton brigue une fonction dont chaque jour débute par un briefing top secret, et les notes de son entretien avec le FBI confirment ses terribles erreurs de jugement et sa malhonnêteté", a réagi l'équipe de campagne de Donald Trump.
afp/tmun
Enquête close sans poursuites
Début juillet, le FBI avait recommandé de ne pas poursuivre Hillary Clinton sur ses emails, en concluant toutefois que l'ex-secrétaire d'Etat avait fait preuve d'une "négligence extrême". La ministre de la Justice Loretta Lynch avait dans la foulée décidé de clore l'enquête sans enclencher de poursuites, après s'être engagée à suivre les recommandations de la police fédérale.
Cette absence d'inculpation de la candidate démocrate a ulcéré les républicains, qui ont accusé d'incohérence le patron du FBI, James Comey, et exigé de connaître tous les détails des investigations fédérales d'une durée d'un an qui ont visé Hillary Clinton.